L'appel de la forêt

Publié le 12 Janvier 2018

Auteur : Jack London

Editions : Folio (Junior)

Genre : Aventure

Nombre de pages :  155 pages

L’amour flambait en lui, ardent et fiévreux, l’amour profond, puissant, exclusif, cet admirable attachement du chien pour l’homme, qui a été tant de fois célébré et que jamais on admirera assez.

Admiré par tous et choyé par son maître, le chien Buck n'a vraiment pas de raison de se méfier des humains. Un homme va pourtant l'arracher à son foyer; un autre va lui enseigner la dure loi du plus fort. Devenu chien de traîneau, Buck découvre la violence, le goût du sang. Des rivalités déchirent la meute dont il fait maintenant partie. Alors que Buck s'éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt éveille dans sa mémoire l'appel de la nature, puissant, irrésistible ...

 

Mon Avis

Le roman nous lance de suite dans le milieu violent des chiens de traineau. Buck était un chien très heureux. Les Miller avaient fait de lui un membre à part entière de la famille. Mais, le jardinier enleva Buck et le vendit à un homme chargé d'entraîner les chiens d'attelage. Buck va devoir apprendre à courir et à traîner des charges lourdes mais également à se défendre. Survivre au milieu des chiens n'est pas facile.

L'auteur n'hésite pas à mettre en avant la cruauté que la meute peut avoir. Certains passages sont assez durs et imprévisibles. Le lecteur est marqué par cette bestialité. J'ai toutefois aimé que les humains soient mis de côté. Ainsi, ce sont les pensées  de Buck et des autres animaux qui servent au récit.

En quelques pages, Jack London m'a fait voyager. Son style et les mots choisis rendent justice au panorama que l'auteur désirait partager. De plus, il a gardé un côté réaliste en parlant des chercheurs d'or et des Indiens d'Amérique.

C'est un beau roman avec un rythme assez particulier. Buck est un chien auquel on s'attache très vite. J'ai été moins convaincu par le côté mystique du récit. C'était un peu trop.  Enfin, le côté très violent m'a donné l'impression que le livre n'était pas adapté à un lecteur d'une dizaine d'années.

Ma Note : 12/20.

Rédigé par Solaine

Publié dans #Livre

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