La forêt des ombres

Auteur : Franck Thilliez

Editions : Pocket

Genre : Thriller

Nombre de pages : 366 pages

Cette fille, ce n'était pas une case qui lui manquait, c'était l'échiquier complet.

Paris, hiver 2006.Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent. Reclus dans un chalet en pleine Forêt Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler, et la psychose saisit un à un tous les occupants de la ténébreuse demeure cernée par la neige... 

Mon Avis

Ceci est mon premier livre de Franck Thilliez. J'ai aimé cette écriture un peu incisive apportant avec elle une bonne dose d'angoisse. Malgré cela, j'avoue ne pas être totalement convaincue.

David, écrivain et embaumeur, va faire la rencontre d'Arthur Doffre. Ce dernier va lui faire une proposition un peu folle mais qui ne se refuse pas : tout quitter et partir un mois au milieu d'une forêt afin d'écrire un roman autour d'un tueur en série qui a sévit il y a 25ans. Les arguments financiers de Doffre vont pousser David, sa femme et leur fille à entreprendre le voyage qui pourra changer leur vie. Doffre nous plonge dans une atmosphère lourde remplie de mystère et de noirceur. Son but ? Mettre dans l'ambiance de son roman.

On ressent dès le début le danger. On sait qu'il va se passer quelque chose. En plus, l'auteur va tout faire pour nous rendre paranoïaque. On soupçonne tout le monde. Malheureusement, cela ne dure pas. J'ai su dès le début où l'auteur allait et j'ai compris le "gros" mystère au bout d'une centaine de pages. Au final, je n'ai pas été surprise. J'ai finit par détester tous les personnages. Je pense que c'était voulu. Il ne fallait pas que l'on s'entache à eux. Le problème, c'est que la neutralité du lecteur que l'auteur cherchait n'était pas là. Ici, on avait de l'agacement, de la haine, de l'exaspération ... mais pas de neutralité.

Bien que prévisible, j'ai apprécié ma lecture. Il y a quelque chose dans le style qui m'a interpellé. On sent que l'auteur a travaillé son histoire de Bourreau 125. Le sujet est maîtrisé, peut-être même trop.

Ma Note : 12/20.