La maîtresse de Rome

Publié le 11 Février 2024

Auteure : Kate Quinn

Editions : Les Presses de la Cité

Genre : Historique, Romance

Nombre de pages :  535 pages

Je relevai la tête.
_ Tu en as assez vu? Eh bien, Marcus? Tu me regardes comme si mes cheveux étaient des serpents.
_ Si seulement! fit-il avec dans la voix une sorte d'étonnement. J'aurais eu davantage de chances avec une Méduse.

Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.

Mon Avis

Direction la Rome Antique aux côtés de la jeune Théa. On est sur une romance historique qui multiplie les points de vue. Je suis assez friande de ce genre de récit pourtant, celui-ci me laisse un goût de déception.

Théa est une esclave juive d'une quinzaine d'années. C'est un personnage que l'on ne peut qu'aimer. Elle est forte tout en ayant une certaine fragilité en elle. Arius est un gladiateur, je dirais même que c'est LE gladiateur. C'est un personnage très charismatique mais aussi très difficile à décrypter. Il est froid, colérique et parfois à la limite de l'humanité. Le couple fonctionne assez bien car ils se complètent mais d'un autre côté, ils ne font pas rêver.

Il y a beaucoup de personnages secondaires et c'est parfois compliqué de s'y retrouver. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne laissent pas indifférents. Par exemple, Dame Lepida et Domitien sont détestables dans le genre manipulateur et machiavélique. D'autres personnages sont, eux, bien plus sympathiques : Sabine, Vix ...

Ce qui m'a déplu, c'est la temporalité. Le récit se déroule sur une vingtaine d'années ce qui permet de développer beaucoup de choses. Et c'est là que cela coince. C'est vraiment long et plat. Pour être honnête, j'ai adoré la dernière partie qui correspond plus ou moins aux sept dernières années du récit. On ne va pas se mentir, c'est un pavé qui a de quoi décourager. Je reconnais tout de même que c'est très bien écrit. Kate Quinn a un style assez particulier qui ne conviendra pas à tout le monde. Le schéma narratif est assez innovant : narration à la 3ème personne, point de vue des personnages, narration à la 1ère personne ... Le tout en même temps, ce qui peut perdre le lecteur.

Bref, c'est un bon livre si on arrive à passer au dessus des longueurs du début. C'est assez prévisible mais, il réussi à nous surprendre avec des rebondissements réguliers. C'est un texte qui mérite qu'on s'accroche mais en même temps, il fait peur.

Ma Note : 13/20.

Rédigé par Solaine

Publié dans #Livre

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article